Vin bio, biodynamique, naturel et vegan, quelles différences ?

Le vin bio

Un vin est bio lorsqu’il est produit avec des raisins issus de l’agriculture biologique, les produits chimiques sont interdits dans la vigne comme en cave, seule une liste d’intrants certifiés bios sont autorisés. Le taux de sulfites ajoutés est moindre que dans l’agriculture conventionnelle. Le label bio obligatoire est désormais européen, le label français peut cependant être conservé et mise en avant par le vigneron

Le vin biodynamique

Dans la démarche de production de vins en biodynamie, le sol est considéré comme un organisme vivant. Tout comme le vin bio, les produits chimiques sont interdits ainsi que l’emploi de pesticides.  Le vigneron travaille en fonction du calendrier lunaire et utilise des préparations à base de plantes, de matières minérales et animales. La certification la plus connue est le label Demeter. Le taux de sulfites ajoutés est plus bas que dans le bio.

Le vin nature

Très à la mode, le terme de vin nature est longtemps resté flou faute de démarche commune pour définir les règles de production. Le plus souvent considéré comme un vin « sans sulfites », certains revendiquent une pratique sans intervention humaine.

Désormais le label « vin méthode nature » encadre la production pour les vignerons qui souhaitent y adhérer. Ces vins doivent avoir 100% des raisins  issus de l’agriculture biologique, il n’y a pas sulfites ajouté, pas d’emploi de levures exogènes et interdiction des pratiques « brutales » (type flash-pasteurisation) dans la vinification. De plus les vendanges doivent être manuelles.

D’autres associations (AVN-Association des Vins Naturels,  vins S.A.I.N.S) proposent également un cahier des charges mais elles n’ont pas de label avec une procédure de contrôle reconnu officiellement.

Le vin vegan

S’il n’est pas forcément bio ou naturel, le vin vegan certifie une composition 100% végétale. Le processus de collage (qui consiste à retirer toutes particules solides en suspension dans le vin) est fait avec des composants minéraux (argile) ou végétaux au lieu d’un collage au blanc d’œuf ou avec des protéines animales. L’utilisation d’animaux est également interdit pour le travail de la vigne (labour au cheval par exemple)